Retour EXPÉRIENCE le maroc dans le sable, avril 2024

Bonjour
Cette année le Maroc c'était entre autre avec 2 copains : lg73 et ma pomme en yam 450 wrf, kwilily en 690 ktm
Une boucle qui ressemble à celle de champibleu entre le 8 et 23 avril 2024

Mon bilan :
Nous avons trouvé des terrains bien différents et des situations variables :

-  De grandes dunes dans l'erg Chebbi de Merzouga où il est délicat de faire son itinéraire à cause du relief important. Il est difficile de rester grouper à 3, on a vite fait de se perdre de vue. Lorsqu'un des 3 se plante dans le sable, les autres ont du mal à le localiser. Lors des demi-tours pour aller chercher le copain, il est presque impossible de reprendre sa trace, les cordons ne se passent pas systématiquement dans les 2 sens.



Nos traces en bleu ciel :






-  L'erg de Ouzina : c'est là où nous nous sommes le plus amusé, les dunes sont petites, il y a peu de relief et des zones “terrain dur” où on peut s'arrêter, s'attendre et faire des photos. La zone idéale pour apprendre pour appréhender les différences pour évoluer (NE vers SO et inversement) entre les dunes formées et cassées par le vent de Nord-Est





Nos traces en bleu ciel :






-  Le fesh fesh vers Ramilia. Si avec mon 450 sans bagages ça pouvait le faire, avec le 690 et nos sacs, c'était difficile. Je m'en suis rapidement rendu-compte et on a décidé de faire demi-tour. Cette piste était entouré de barrières avec 2 grosses ornières profondes

-  Les ergs de Smar, Serdar et Chegaga : les deux 1ers ressemblent à Ouzina, Chegaga est un gros morceau comme Merzouga.





Nos traces en bleu ciel :


-  Les pistes qui longent Chegaga se sont recouvertes de sable dû à la tempête, au sol les traces s'effacent, le terrain dur et plat est entrecoupé de banc de sables, la visibilité est réduite et on doit rester très proches pour ne pas se perdre, d'autant plus qu'il est impossible de suivre la trace fournie par le GPS



Jardinage. Nos traces en bleu ciel:



- l'oued Draa à sec pendant 15 kms pour rejoindre l'oasis de ErgSmar. Du gros sable porteur où l'on peut avoir un bon rythme (entre 3ème et 5ème)




- Le lac Iriki qui n'est pas du sable, mais sous la tempête, on s'est perdu de vue rapidement en évoluant sur les traces de voiture qui étaient damées et si on en sortait, on s'enfonçait et il fallait une bonne louche de gaz. On s'est retrouvé à la sortie sur un croisement de traces où notre GPS nous a conduit.

A refaire avec
1. des intercoms ou des talkies
2. des motos au gabarits identiques pour avoir un rythme identique, suivre l'ouvreur, rester groupés, pour s'entraider lors des plantages.
3. un couvercle de bocal large qui sert à béquiller la moto dans le sable
4. par groupe de 3 motos maximum (plus de 3 si intercoms)
ou pourquoi pas un ouvreur en quad...

N'étions nous pas ensemble sur le bateau

jerome01 a écrit:

3. un couvercle de bocal large qui sert à béquiller la moto dans le sable

Quand t'as rien d'autre, tu mets ta paire de gants sous la bequille ... (et tu risques moins de les oublier que le couvercle de bocal   )

raid a écrit:

jerome01 a écrit:

3. un couvercle de bocal large qui sert à béquiller la moto dans le sable

Quand t'as rien d'autre, tu mets ta paire de gants sous la bequille ... (et tu risques moins de les oublier que le couvercle de bocal   )

Ça m'aurait servi pas mal de fois cette astuce !!!
Merci

Romurider31 a écrit:

N'étions nous pas ensemble sur le bateau

nous étions sur le Sete Nador le 6/4 et le Tanger Sete le 23/4
Et toi? et avec quelle moto?

Peut être le manque d'habitude de rouler dans cet environement où les traces gps peuvent varier trés vite en fonction des vents. Surtout pour un pro des traces.
Je suis bien d'accord que l'on ce perds très vite en moto dans les dunes. Surtout en moto. Moins en auto.Moins le choix des traces surtout en 2 roues motrices.
Lors de mes nombreuses descentes en voiture par le banc d'Arguin en Mauritanie, à force j'ai pu parfois le faire seul. Mais je prennais toujours des renseignements des changements de terrain. Mes guides étaient capable de de faire traverser de la frontière Maroc Mauritaniène de nuit par vent de sable en auto jusqu'a Nouackcott. Assez imprétionant leur maîtrise du terrain...
A l'époque y 'avait pas de gps. Mais j'ai bien vu les écarts parfois suite à des pluies ou  raffales de vents. On déviat sur pas loin de 20 km de certains points de passages. 
J'ai appris à aimer le sable en auto, moins en moto. Un plantage en auto, c'est rien. En moto, c'est souvent une chute par l'avant avec les conséquences qui ne sont pas du tout les mêmes... C'est tellement facile de "croiser les skis".

 En tout cas vous avez bien fait de prendre le temps de découvrir le sable et le feshfesh. Une année à Ramilia on se voyait pas sur 20 mètres par le soulevement de la poussière. On s'entendait, mais on ce voyait pas!!!
Bref je vois que vous, vous aviez appriécier malgré la chute de l'un d'entre vous.