Rouge comme un Chorizo pas cuit!

Merci de vos retours les gars !
Écoutez c’est intéressant mais c’est vrai qu’en hiver j’ai l’impression de défricher un peu l’inconnu, l’ambiance des petits villages, l’absence de tourisme donc de plus de vérité dans l’ensemble des choses, comme si je pouvais découvrir des trucs à la red dead redemption !

Un vrai chorizo gelé

Effectivement, cette saison est à mon avis la meilleure dans le coin :  pas de risque incendie, barrières ouvertes (pour les chasseurs, mais bon : ouvertes), meilleur accueil des locaux (qui pour le coup sont de vrais locaux), soleil (c'est plutôt en automne que le temps est bof).
Seul bémols : les journées sont courtes et il fait froid sur la route.

T'as tout dit chef!

Oui clairement comme dit GB c'est déconcertant le comportement moteur! Le frein moteur n'est pas son principal avantage ^^

Booooooon boooooon booon bon, ça s’annoncait pour un week-end de m...e, et y’a pas eu de mensonge: trempé juskalos! 

Donc le topo classique, petit week-end Trail Moto Baroud Camping sauvage. A la différence près que maintenant j’organise plus rien ( plus envie, c’est du temps, les gens sont pas toujours contents, bref je les fais pour moi), donc là j’ai chargé un poto nouveau motard de s’occuper de la trace

Donc romain en XTR660, qui a fait la trace, Loic en 125 DTR, le beauf-frère fidèle sur la AJP du lord Jeremy, et la gas au carré. 
J’étais assez content de me dire que j’avais rien à préparer à part mes affaires, mais bon le poto romain avait pas prévu de faire la navigation! Je lui installe en deux-spi une prise allume cigare que j’avais dans le garage, et on part du principe où ça fera l’affaire avec son portable secondaire.


Je pars du boulot à 16h30, je m’en vais rejoindre le Seb, et on trace à St-jean-du-Gard. Vite arrêtés par une pluie sympathoche du seigneur, qui nous annonce la couleur. Sur place les potos sont déjà en combinaison de pluie, mais personne n’a pensé à prendre des bottes et gants waterplouf, sauf moi ahahah. 

C’est parti pour des petites routes de nuit, crevés et excités comme il se doit. On arrive sur le premier chemin, interdit! Evidemment, on dans le parc national des Cévennes. Avec ce qui me traine en suspens, je prends pas trop de risque et on refuse de le prendre. Car sauf erreur de ma part dans un parc National si on roule sur un chemin carrossable interdit, c’est double amende, mais à vérifier.
Bon en vrai on a fini par en prendre un, type DFCI. Le soir aidant, on se fera discret, et on dormira dans un virage à l’abri de rien du tout.

Le temps de faire chauffer des conserves, boire des bières, la pluie et le vent sont revenues. Bienvenue à vous, ne nous quittez plus du week-end svp! 

La nuit était dure, mais tellement apaisante à la fois. Dormir dehors ça n’a pas de prix je trouve, si t’es bien equipé.
Sloop, après un café horrible, je suis parti faire un caca qui ferait peur à une bête malade, c’est ça de mange de la m...e aussi! 

La journée fut compliquée, car le début de la trace était dans le parc national des Cévennes comme dit précédemment, donc on a croisé les B0, la neige, le froid et un vieux bar au pont dans un village Lozérien qui réchauffera les gants des gentlemans trempés ( ahahah, bis).


La Lozère sincère et moins nationalisée s’ouvrait enfin à nous ! Les belles pistes, larges avec les paysages si typiques faits de cailloux et de rien du tout. Clair qu’on aime ou on déteste, mais je trouve ça génial on dirait vraiment qu’on est au moyen âge.

Vu que la pluie se faisait toujours présente, on a mangé à l’abri sous une cabane forestière d’anciens résistants, ça c’était pour le côté local.
La journée était brumeuse, mais quand même bien agréable sous cette combinaison de pluie qui nous protège aussi pas si mal que ça des intempéries. Les poignées chauffants technoglobes sont terriblement nulles pour ma part, une vraie déception en terme de force de chaleur !

On passera par une vieille villa abandonnée que j’avais déjà croisé lors d’un périple avec des potes. C’est toujours autant incroyable de se dire que tu peux y avoir un tel monument à l’abandon. Pour la nuit, on a décidé de partir sur quelque chose qu’on connaît avec mon beau-frère, c’est-à-dire une petite chapelle près du lac Charpal histoire d’être un poil à l’abri du vent qui se faisait franchement redoutable. Deux des potes vont d’ailleurs dormir sur le parvis, tandis que nous on essaiera de planter nos sardines, comme on peut, car honnêtement je n’ai jamais eu autant de vent on a vraiment pensé que tout allait se décrocher dans la nuit. 
Il faisait froid mais pas tant que ça. Finalement on est quand même en avril. Le dimanche se fera évidemment évidemment évidemment sous le même taux d’humidité, ce qui fera qu’à partir de midi, on lâchera prise pour aller manger dans un restaurant avant de se taper un bon 4-5 heures de route à rentrer par la nationale en pneus tétine, on adore!

Evidemment qu’on adore même si on a pas les bonnes conditions, même si évidemment on pourrait le faire en pleine saison quand il fait chaud etc. J’ai l’impression que ça nous permet de vivre quelque chose d’un peu spécial dans un endroit finalement assez banal. Bref les sensations ils sont c’est le plus important.